j’me (la) raconte

le vent d’autan
Je ne sais pas exactement à quel moment j’ai bifurqué, mais je sais d’où je viens.
D’un coin de campagne où les matins sentent l’herbe humide, et où les saules pleureurs ne pleurent jamais vraiment.
J’ai le spleen de l’enfance.
Pas le chagrin, ni le regret, juste cette sourde sensation que le monde était plus doux à 10 ans.
Je suis restée fidèle à cette époque, parce que c’est là que tout a commencé et c’est ainsi là que je retourne, de temps à autre.
de 5 à 10
J’étais une gosse espiègle.
Avec le sourire en coin et les mains un peu terreuses. Pas tout à fait sage, ni tout à fait rebelle non plus, un genre de pirate en chaussons. J’étais cette gamine qui grimpe aux arbres, mais qui pleure son doudou.
On m’a un peu embêtée, parfois, mais jamais au point de casser quelque chose.
J’ai eu une belle vie, pleine et entourée. Alors ce n’est pas une revanche que je prends aujourd’hui. Je poursuis logiquement, instinctivement. Je n’ai jamais eu à trahir qui j’étais pour avancer – peut-être est-ce ça d’ailleurs, la véritable chance.


moulin à paroles
Gamine, je parlais. Beaucoup. Et adolescente, j’ai commencé à écrire. Des histoires pleines de majuscules, de drames et d’élans bien souvent maladroits. J’écrivais parce que ça m’aidait à comprendre le monde, à m’y faire une place et depuis, je n’ai jamais arrêté.
une dose d’intuition
Comprenez que je suis une femme entêtée.
Pas bornée, mais traversée par des certitudes intimes.
J’ai appris à aimer ce que je suis, à ne pas (toujours) demander la permission. Je sais ce qui me fait vibrer. Et quand je sens que c’est là, que c’est vivant, je m’y engouffre.
C’est comme ça que je travaille.
C’est comme ça que j’aime.
Et c’est aussi comme ça que je crée.
ma philosophie
Aujourd’hui, je fais de la communication, je construis, je raconte. Je crée des univers de marque qui tiennent debout, qui ont de la gueule et du cœur.
J’aime les contenus qui ont du nerf, du souffle, du fond, ceux dont on se rappelle et dont on parle encore.
Aujourd’hui, je raconte des marques comme on raconte des gens, et jamais les choses n’ont eu autant de sens qu’aujourd’hui.
