Cette semaine, se déroulait la Paris Fashion Week 2025 : les marques ont redoublé de créativité et moi, ça m'a plutôt inspirée. Des landmark, des collabs et des photos d'archives : c'est le numéro 2 de CQFD.
Bon, soyons très honnêtes, la Paris Fashion Week, j’en ai rien à cirer. D’ailleurs, je ne cire jamais mes souliers parce que ça m’ennuie à mourir. Mais s’il y a bien un truc qui ne m’ennuie jamais, c’est de compiler les plus belles opé. de Brand Content pour vos beaux yeux.
Alors l’occasion était trop belle pour ne pas la saisir ; le thème de ce numéro sera consacré à la mode. Disclaimer : vous n’avez pas besoin d’avoir de bons goûts vestimentaires pour apprécier ce qui va suivre alors, je vous en prie, restez.
Pour commencer, parlons des marques pour qui la PFW ne suffit pas (plus ?).
En marge des défilés de la Fashion Week, de nombreux salons et showrooms voient le jour. On le remarque depuis plusieurs saisons, les marques de mode et les maisons de luxe redoublent d’originalité en déployant divers événements pour se faire remarquer.
Et cette année, il y a d’abord eu Repetto Paris, qui a ouvert l’espace d’une journée, dans le Marais, un café baptisé « Café Rose », en hommage à Rose Repetto, la fondatrice de la marque. Au menu : matcha, latte ou encore chocolats chauds. Pas très original, j’en conviens, mais ça avait tout le potentiel pour être un haut-lieu des influenceurs, et pour cause : le café éphémère était aussi entièrement décoré de chaussons de pointe, un clin d’œil à l’héritage de la marque, au monde de la danse et à la tendance balletcore.
Source : Sortir à Paris
De son côté, Etam n’était pas en reste puisque la marque a, quant à elle, organisé un vernissage arty, en faisant appel à l’artiste Madame pour imaginer une œuvre monumentale inspirée de la liberté et des femmes. L’artiste a ainsi livré sa vision poétique de la féminité : « faire dans la dentelle n’empêche pas de vouloir en découdre ».
Demain, ce sera au tour de SANDRO de convier la presse et quelques amis à une visite originale du musée Bourdelle à Paris, suivie d’un cocktail. L’évènement promet une immersion totale dans les œuvres d’Antoine Bourdelle – sculpteur français majeur du début du XXe siècle – et la découverte des nouvelles collections avec une scénographie spécifique, inscrivant un tournant dans l’évolution stylistique de Sandro. CQFD — et à ce titre, ça méritait bien d’être mentionné ici.
→ Mais le prix de la meilleure campagne (que je désigne arbitrairement, ne vous en déplaise), revient à Samsøe Samsøe, qui a lancé une campagne plutôt originale, baptisée « Pay with screen time », « Payez avec votre temps d’écran ».
Source : CBNEws
Samsoe Samsoe encourage ainsi ses clients, mais plus largement le grand public, à réduire leur temps d’écran pour profiter de l’instant présent. Lors du passage en boutique, les clients ayant participé pourront alors bénéficier de réductions sur le prix des pièces en fonction de la baisse du temps d’écran sur leur smartphone. Audacieux, ludique et pertinent : ils ont visé juste.
Ceux qui ont eu le nez fin aussi, c’est UNIQLO et Supraw. Si vous êtes de Toulouse, impossible que vous soyez passés à côté de cette collaboration à l’effigie des Zinzins de l’Espace, qui a généré plusieurs dizaine de mètres de queue devant la boutique Uniqlo, non loin du Capitole. Quel succès, psartek.
Mais c’est moi où il flotte dans l’air, en ce moment, comme un air de nostalgie ?
Pour les 85 ans de Tom & Jerry, Converse a d’abord dévoilé une collection de sneakers, puis il y a eu Crocs, qui a lancé une collection de sabots inspirés des personnages de Monstres & Cie, ou encore Nike, qui a rendu hommage à Donkey Kong avec une paire d’Air Max… Plus récemment encore, il y a quelques jours à peine, c’est PUMA qui lançait des sneakers en référence aux Tortues Ninja. Alors, je vous préviens : si une marque commercialise des combinaisons inspirées des Totally Spies, ou des robes inspirées des Winx, je vais succomber. Et mon compte bancaire avec.
Source : Creapills
Alors, oui, le style est, certes, discutable, mais ce qui compte, c’est d’avoir la vision (jargon TikTok, je précise pour les +35 ans). Et vous savez qui a eu la vision il y a 10 ans ? Ma mère. Pour une soirée déguisée, ma mère m’a confectionné une robe 100% en papier journal. Ma reum, cette queen. Son travail méritait lui aussi d’être exposé ici.
Avouez qu’avec cette photo, je mouille le maillot et rien que pour ça, vous pouvez liker ce nouveau numéro de CQFD. Comment ça vous êtes presque 400 abonnés et je ne dépasse même pas les 30 mentions j’aime sur le numéro 1 ? Vous avez fait tomber votre pouce préhenseur dans les chiottes ou quoi ?
Bref, en parlant de maillot mouillé, dernièrement, c’était aussi les Lakers qui s’offraient la licence One Piece pour de nouveaux chasubles (ce mot m’écœure, je sens la transpiration d’ici). Mais bon, pas de quoi rivaliser avec le nouveau maillot du Toulouse Football Club révélé début février, qui a présentement beaucoup inspiré Visionnaire, la marque créée par Bigflo & Oli, qui a confectionné ce bijou d’esthétisme.
Mais dans tout ça, moi, j’ai une pensée pour Cendrillon.
Vous n’avez rien remarqué ?
Pas même ça ?
Son soulier de verre est désormais moins populaire que les escarpins Lidl France.
Elle va démissionner, les gars, je vous le jure.
Et vous savez qui attend patiemment de prendre sa place ?
La terrible Marine.
Et pour info, Marine, c’est elle :
Bref,
J’espère que vous avez passé un bon moment ƪ(ړײ)ƪ
J’ai l’impression de me prostituer mais ainsi soit-il : likez ce numéro s’il vous a plu, SVP. Et s’il ne vous a pas plu, faites votre bonne action de la semaine : likez aussi.
Je vous embrasse,
C’était du contenu comme on l’aime,
C’était du contenu de qualité,
Bref, CQFD.
Mélinda avec un Ⓜ️